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Dans une lettre du 25 mars à destination du directoire de Vivendi et du PDF de SFR, Altice (la maison mère de Numéricable) s'engage à ne procéder à “aucun licenciement économique” pendant au moins 36 mois au sein de SFR, et ce en cas de rachat de l'opérateur. Faux coup de pub ou vraie garantie pour les employés ?

Des négociations difficiles entre SFR, Numéricable et Bouygues

Cette garantie est néanmoins sujette à caution, puisque la même lettre précise que ces licenciements économiques pourraient avoir lieu en cas de “revirement économique imprévisible”. Cela reste donc très flou.

En négociation exclusive jusqu'au 4 avril, Numéricable essaie donc de séduire Vivendi pour mettre la main sur SFR, et ils semblent pour l'instant bien partis pour rafler la mise, malgré la nouvelle offre déposée par Bouygues Telecom le 21 mars dernier.

Altice aurait ainsi écrit dans sa lettre :

“Dès lors qu'elle serait devenue la société dominante du nouveau groupe, Numericable Group s'engage à maintenir l'emploi dans le nouvel ensemble constitué”.

Néanmoins, les propos sont très vite modulés. Ainsi, l'engagement de maintien d'emploi “ne trouvera pas à s'appliquer si, au cours de sa période d'application, un revirement économique imprévisible […]”.

L'offensive de Bouygues Telecom pour le rachat de SFR

Tout n'est pas terminé du côté de Bouygues, loin de là. Ainsi, Martin Bouygues a rappelé que son groupe maintenait lui aussi l'emploi des salariés de SFR (environ 9000) en cas de rachat. En plus de ce maintien des emplois, Martin Bouygues a promis “d'investir massivement, et de développer l'emploi en France”.

En attendant, les syndicats de SFR veillent au bon grain ; ainsi, l'intersyndicale a adressé aux repreneurs un “protocole d'accord sur le maintien de l'emploi'. Ce protocole prévoit notamment que le niveau des effectifs soit garanti pour au moins quatre ans, et que les salaires nets soient également maintenus pendant cette même durée de temps.